Malgré ça, Remedy restera quelque peu en retrait. Un studio très apprécié, souvent salué, mais qui ne performera jamais vraiment. Du moins, pas autant qu'espéré. Pourtant, Remedy fait partie de ces rares studios qui osent, tentent et expérimentent. Max Payne en est un bon exemple. D'un simple jeu d'action / shooter, ressort en réalité un polar noir teinté de thriller et parfois même franchement glauque, voire effrayant lors de certaines séquences hallucinées et hallucinantes. Cette marque de fabrique, on la retrouvera en 2010 dans Alan Wake. Un jeu qui a tout d'un genre de survival horror à peine flippant sur le papier, mais qui sera finalement bien plus que ça. Encore un héros torturé qui a perdu sa dulcinée, une trame tortueuse teintée de fantastique et d'horreur… Une fois n'est pas coutume, jeux vidéo, cinéma (ici plutôt séries TV) et littérature s'entremêlent. Si les critiques sont plutôt bonnes et que le public adore vraisemblablement, le jeu ne crèvera pas les sommets en termes de ventes. Même son de cloche avec Quantum Break quelques années plus tard. Un jeu un peu moyen au final, mais qui tente le mélange entre jeux vidéo et séries TV. Arrive enfin Control, genre de melting-pot dans lequel Remedy commencera à bien faire mûrir ses idées folles d'univers meta aux inspirations diverses. Le studio officialisera par la même la création de son "MCU" maison qui lie tous les jeux. Les DLC de Control renforceront d'ailleurs cet aspect et peuvent être vus comme des préquels au gros morceau qui viendra transformer toutes les idées de Remedy en art : Alan Wake 2.

Doit-on avoir joué à Alan Wake premier du nom et/ou Control pour profiter pleinement de cet Alan Wake 2 ? Oui et non. Le jeu se suffit clairement à lui-même et reste une expérience excellente. Toutefois, jouer aux jeux précédents sera un plus non négligeable pour profiter de l'univers dans son ensemble. Dans le cas où vous n'auriez pas fait les jeux cités, nul doute qu'Alan Wake 2 vous donnera envie d'y plonger. Et je vous le dis : foncez !

Alan Wake 2, quand la narration vous prend aux tripes

Oui, on arrive un peu après la bataille chez Gameblog, je sais. Alan Wake 2 est sorti depuis quelque temps, tout le monde sait que le jeu est canon, mais il fallait moi aussi que j'en parle. Alan Wake 2 n'est pas parfait, ça non, mais il est pourtant excellent et même à bien des égards, exceptionnel. Le fait qu'il ne réussisse pas forcément tout ce qu'il entreprend ne le rend d'ailleurs que meilleur. Remedy propose ici un jeu profondément sincère qui vient du cœur et de l'esprit, et ça se sent. Le studio n'a que faire des standards, il préfère proposer sa propre recette, ce qui est amusant et assez paradoxal d'ailleurs puisque le jeu va allègrement puiser ses idées un peu partout dans ce qui fonctionne dans l'industrie du jeu vidéo, du cinéma, des séries et de la littérature, encore une fois. Après avoir picoré des idées et des méthodes un peu partout, le studio a simplement utilisé l'esprit fertile des artistes qui le composent pour nous sortir sa vision de la narration, de la mise en scène et du gameplay. Le résultat n'est donc pas parfait, mais saisissant.

Alan Wake 2 est un jeu que l'on suivra comme une série, que l'on vivra comme un jeu vidéo et que l'on dévorera comme un bon bouquin. Le titre est finement écrit et savamment bien mis en scène. Un thriller noir, horrifique et fantastique, dans tous les sens du terme. Avant de retrouver l'écrivain là où on l'avait laissé à la fin du premier épisode, le jeu nous propose de faire la connaissance de Saga Anderson, une enquêtrice du FBI dotée d'un instinct assez hors du commun et d'un talent presque surhumain pour le profilage, cette capacité à cerner le comportement des personnes, leur façon de penser, leur méthodologie, etc. La jeune femme et son coéquipier incarné par Sam Lake se rendent à Cauldron Lake, bourgade de l'État de Washington et théâtre des événements d'Alan Wake. Comme à l'époque, on débarque en ville peu avant la fête du cerf. Saga a été appelée sur place pour enquêter sur une série de meurtres et de disparitions bizarres qui seraient tous liés à une secte. Si seulement il n'y avait que ça…

Welcome Home...

C'est un jeu, un film, un livre... c'est une histoire d'horreur

L'intrigue, digne des meilleurs thrillers fantastiques de ces dernières années, se dévoilera petit à petit au fil des heures. Les mystères sont très nombreux et les rebondissements encore plus. C'est pour cette raison que je n'en dirai pas un mot de plus et c'est aussi pour ça que vous devez impérativement éviter les spoilers si vous comptez faire le jeu à un moment ou à un autre. C'est réellement son intrigue et la manière dont les choses sont amenées qui nous tiendront le plus en haleine dans ce Alan Wake 2. Mêlant jeu vidéo, cinématiques et prises de vue réelles, le jeu est plus que jamais "meta". Il se joue du réel et de la réalité. Il tord dans tous les sens, nous fait sans cesse douter et nous met au centre de son univers. Les personnages ? On s'y attache, Saga en tête. Une mère de famille qui fait passer son boulot avant tout, mais qui a ses propres démons, tout comme Alan, écrivain plus que jamais torturé, dont l'esprit semble sombrer dans la folie.

Ces deux héros tiennent à eux seuls l'affiche et ont largement les épaules pour. Les acteurs font d’ailleurs un excellent travail sur le doublage. La VO est ici au-dessus du lot, vraiment, elle prend parfois aux tripes. Mais ça ne veut pas dire que la VF est à jeter, au contraire elle est plutôt solide. Bon, Alan Wake est un poil surjoué parfois, mais c’est tout. Ils ont tout de même la chance d'être entourés de personnages secondaires solides. Remedy fait d'ailleurs un travail incroyable à ce niveau-là puisqu'il arrive à rendre ses seconds couteaux intrigants, étranges ou touchants, avec finalement très peu de présence à l'écran. Encore une fois, c'est l'ambiance générale et l'intrigue principale qui font que l'on s'intéressera à absolument tout ceux que l'on croisera. On s'amusera à espionner les conversations, à lire les documents qui traînent ou encore à regarder des spots publicitaires étranges à la télé. Tout dans Alan Wake 2 a un sens. Je vous invite également à avoir l'esprit et les yeux grands ouverts en jouant. Je ne dirai rien de plus, mais sachez que Remedy n'a strictement rien laissé au hasard. Le studio sait ce qu'il fait, ça fait des années qu'il construit des univers atypiques et qu’il tente de nouvelles approches. Alan Wake 2 est la synthèse évidente de tout ce travail.

Une image qui en dit long.

Une évolution, une maturité

Si le jeu s'ouvre davantage comparé au premier opus, et nous permet même d'explorer un peu pour trouver des activités annexes, il s'arrange pour que tout ait un sens. Chaque collectible que l'on trouvera, chaque énigme que l'on ira résoudre… tout ça fait partie d'un tout. Si l'on doit imager et faire de la quête principale un immense tronc, le contenu annexe serait des branches qui viendraient s'entrelacer au lieu de serpenter de part et d'autre, nous éloignant ainsi de l'intrigue centrale. C'est pourtant ce qui arrive souvent généralement. On fait des choses à droite et à gauche et on finit par perdre le fil de l'aventure en ralentissant maladroitement le rythme. Ici, ce n'est pas le cas. En plus de tout rendre cohérent, le studio a également eu l'intelligence de savoir guider le joueur, voire même de le pousser dans la bonne direction, avec certains passages plus linéaires ou une mise en scène volontairement dirigiste. Le tout est plutôt bien imbriqué.

Par ailleurs, Alan Wake 2 prend d'office son temps pour poser son univers, son intrigue et toute sa narration. Le jeu aime en mettre plein les yeux et les oreilles, en plus d'avoir la langue bien pendue. Oui, c'est bavard, mais jamais pour ne rien dire. Tout a un sens. De plus, le jeu se décompose en deux gros pans. Déjà, l’histoire est divisée puisque nous avons Saga d’un côté et Alan de l’autre. Leurs trames s’entremêlent en même temps que les mystères se démêlent. Ici aussi, c’est bien fichu. Mais en prime, le gameplay lui-même se divise en deux parties. L'une orientée action et exploration, et la seconde plutôt investigation. Le rythme est donc tout de suite drastiquement différent de ce à quoi on pourrait s'attendre. On aime ou non, c’est selon, mais en l'occurrence ici c’est bien fait.

Saga est incroyable.

Que ce soit avec Saga ou avec Alan, le jeu est un mélange d’exploration, résolution de puzzles, parfois un peu (beaucoup) de contemplation. Le tout est teinté d’horreur et enveloppé dans une atmosphère oppressante, même lorsque tout semble aller, rien ne va et on le sait. Alan Wake 2 nous amène petit à petit dans son univers et nous y laisse mariner de nombreuses heures. Il ose sortir des sentiers battus. Par exemple, hormis un petit ATH discret sur le coin de l’écran, les menus sont assimilés au reste de l’expérience. Ils font donc carrément partie du jeu et ont une forme de cohérence. Pour Saga, ça prend la forme d’un bureau d’investigation, son Antre Mental. C’est une zone de son imaginaire qui contient tout ce dont elle a besoin.

Les missions prennent ici la forme de dossiers qu’elle devra elle-même étaler contre un mur comme une vraie enquêtrice, les collectibles peuvent être retrouvés un peu partout dans la pièce sous la forme de pages de roman à lire, ou de spots TV… C’est ici aussi que l’on pourra “respirer” lorsque la tension deviendra trop forte, puisque l’on s’y sent en sécurité. C’est un bureau éclairé et sécurisant, du moins en apparence, puisque le jeu ne se met pas en pause pour autant et on peut tout de même se faire agresser. Du côté d’Alan Wake, l’Antre Mental prend la forme d'une salle d’écriture, celle de la maison au fond du lac. L’ambiance y est tout de suite moins rassurante que pour Saga. C’est vide, froid et presque flippant. Pas d’enquête ici, mais un tableau d’idées qu’Alan pourra utiliser. Et je m’arrêterai là-dessus.

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Ambiance...

Les deux facettes d'une même pièce de théâtre

Chaque personnage dispose de certaines “capacités” qui sont intrinsèquement liées à l’histoire. Je ne spoilerai donc absolument rien. Une fois encore, Alan Wake 2 est une expérience complète qui doit être appréciée jusqu'aux moindres détails, parce que ce sont aussi et surtout les détails qui font toute la différence. Si certains pesteront contre les zones trop ouvertes ou trop “vides” (puisque l’on ne passe pas son temps à se battre dans Alan Wake 2), ou qui trouveront que le jeu est trop plat, mal rythmé… ils passeront certainement à côté de plein de petites choses ici et là. Les environnements, les personnages que l’on croisera, les détails planqués dans le décor, tout a une importance et rend le jeu fascinant. Des indices ici et là, des images ou une simple phrase parfois commenceront à faire émerger des théories chez les plus curieux.

Si l’histoire vous captive, ce qui sera sûrement le cas si vous êtes sensible à ce genre de proposition, alors vous serez sans cesse sur le qui-vive, à réfléchir et à essayer de comprendre ce qui se passe. La narration environnementale est très importante, qu’elle soit mise sous notre nez, ou savamment fondue dans le décor comme si de rien n’était. Remedy a un vrai talent pour construire ses univers, et les artistes à l'œuvre ici ont tout donné. Mais Alan Wake 2 pioche aussi sans vergogne dans ce qui se fait de mieux un peu partout. On a le droit à des séquences dignes de véritables blockbusters, avec une mise en scène grandiose et souvent inventive. Le jeu ne cesse de répéter que l’art est important, et ça se sent. Jeux de lumière, direction artistique, OST… On en prend plein les yeux et les oreilles à chaque instant. Tout est mis en œuvre pour assurer le spectacle, et quel spectacle !

Quand Alan Wake 2 ne cherche pas à nous faire peur, il impressionne. Le jeu trouve le moyen de réinventer certains gimmicks cinématographiques de mise en scène pour en faire quelque chose de fascinant et d'artistique, même si, dans le fond, on a parfois déjà vu ça ailleurs, on a rarement vu mieux. Le titre de Remedy surprend et ne se répète presque jamais, mais lorsqu’il le fait encore une fois, c’est justifié. On se retrouve alors totalement embarqué dans cette histoire qui, en plus, vient nous chercher, nous, joueurs. Le plaisir est total.

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Les phases avec Alan sont particulièrement oppressantes bien souvent

Ce n'est pas un simple survival horror

Pourtant, tout n’est pas rose. Alan Wake 2 a, par exemple, parfois tendance à avoir la main lourde sur les jumpscares, c’est un fait. Alors, pour moi c’est pile poil ce qu’il faut et dans la mesure où RIEN, et je dis bien RIEN, ne permet de savoir quand ils vont arriver, on n’a pas du tout cette sensation de « train fantôme » ou de « peur facile ». En revanche, certains risquent de déchanter lorsqu’ils se feront surprendre sans s’y attendre et plus d’une fois en plus. Est-ce que le jeu avait besoin de ça pour faire flipper ?

Non, pas vraiment. Il propose déjà plusieurs séquences stressantes et angoissantes, sans pour autant sombrer dans le survival horror ou le jeu d’épouvante. On a vraiment affaire ici à un thriller horrifique. Mais il faut quand même avouer que le jeu est particulièrement anxiogène. Les thèmes qu’il aborde, sa manière de se mettre en scène… l’ambiance générale dégage une sensation de malaise. On n’est jamais serein et on l’est encore moins lors des affrontements.

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Les effets visuels sont ultra réussis.

Alan Wake 2 propose quelques combats plutôt basiques. Une poignée armes, parfois exclusives à l’un des deux personnages, et une lampe torche pour se défendre. Comme dans le premier opus, la lumière est une arme en soi. La torche permet notamment d’enlever les ténèbres qui nappent nos adversaires pour les rendre vulnérables. De même, se cacher en pleine lumière rend nos ennemis aveugles. Là où l’on aurait tendance à se planquer dans la pénombre pour disparaître, dans Alan Wake 2 c’est sous le feu des projecteurs que l’on est en sécurité. En témoignent les salles de sauvegarde, de véritables havres de paix qui baignent systématiquement dans la lumière. Bien entendu, il sera impossible de se battre en essayant de bien rester sous une lampe.

Si vous tentez d’en abuser, votre abri de lumière faiblira jusqu'à l'extinction, vous laissant seul face à vos démons. Le bestiaire est plutôt sage d’ailleurs, mais propose quelques ennemis bien retors ou effrayants. Je vous jure, je n’irai plus jamais dans un Ehpad sans angoisser, c’est terminé. Le feeling des combats armés reste honnête sans casser trois pattes à un canard. On aura par ailleurs le droit à une petite esquive sympa pour éviter les coups de pelle, mais pas de roulade ou de plongeons, on reste sur quelque chose d’assez lent en termes de gameplay. Alan Wake n’est pas un shooter, ni même un survival horror orienté action, c’est un jeu à ambiance. Là où il emprunte tout de même pas mal aux survival horror, c’est dans sa manière de pousser le joueur à gérer son inventaire, son stockage, ses objets et ses consommables.

On respire, tout va bien se passer...

C'est dans les vieux pots...

Le jeu recèle d’un nombre incalculable d'objets utilisables pour ouvrir des passages, des contenus ou tout simplement progresser. On fera même quelques allers-retours parfois. Rien de frustrant, cela dit, d’autant que la plupart ne seront pas obligatoires, puisqu'ils seront liés à du contenu bonus, mais on en fera suffisamment pour donner à Alan Wake 2 une petite dimension old school. Un sentiment que l’on retrouvera aussi lorsque l’on mettra le nez dans son inventaire fait de cases où l’on stockera des objets qui prendront chacun de la place, nous obligeant alors à calculer notre coup, comme dans un Resident Evil, par exemple. D'ailleurs, un coffre “magique” sera mis à disposition pour entreposer des objets récupérables depuis n’importe quelle salle de repos. À l'ancienne !

En revanche, old school ou pas, nos héros se déplaceront tout de même normalement, pas comme des 6 tonnes, une habitude pour le genre survival horror dont le gameplay s’inspire pourtant. Je pesterai par contre sur la caméra un poil trop proche et décalée sur l’épaule, ce qui nous empêche parfois de profiter pleinement des environnements pour peu que l’on soit un poil à l’étroit. D’un autre côté, ça ajoute parfois un peu de tension lorsque des ennemis rôdent, ou tout simplement lorsque notre esprit commence à se faire des films sur ce qui pourrait arriver, c’est d’autant plus vrai en forêt par exemple, ou dans les couloirs d’un métro désaffecté… Alan Wake 2 nous fait voir du pays. Enfin, on parlera plutôt d’environnements pour le coup.

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On ne dirait pas comme ça, mais ici on est en sécurité... un temps.

Alan Wake 2 nous en met plein les yeux et les oreilles

Le pauvre écrivain crapahutera bien souvent dans un dédale onirique et cauchemardesque. Un New York fictif où l’horreur et la démence sont rois. De son côté, Saga visitera Cauldron Lake et ses environs la plupart du temps. Mais même si l’on aura tendance à fouiller les mêmes lieux, le fait est que l’on ne sera pas déçu du voyage. Alan Wake 2 est sublime, tout simplement. Et sans même parler de technique, la direction artistique est folle. Les artistes à l'œuvre on redoublé d'inventivité pour nous servir des idée artistique assez incroyable comme ces silhouette superposer à notre vision ou les jeux d'ombre et de lumière, tout est absolument magnifique, une leçon.

Sur PC tout d’abord, pour peu que vous ayez une bonne machine, vous aurez le droit à un jeu de très haute volée qui se repose sur les dernières technologies Nvidia (DLSS 3, Ray Tracing amélioré, etc.). Techniquement, c’est assez incroyable. Au démarrage tout n’était pas rose. Quelques bugs graphiques ici et là notamment, mais depuis la sortie des patchs, ça va beaucoup mieux. Le jeu était déjà largement jouable et superbe, il est maintenant stable et remarquablement beau. C’est fin, détaillé et inspiré. Par contre, il faudra pouvoir encaisser avec une configuration suffisamment balèze pour profiter de tout ça. Les dernières technologies Nvidia vous demanderont au minimum une RTX 40XX et n’espérez pas jouer sereinement avec de bonnes options graphiques sans RTX 4070 au moins. Si le DLSS 3.0 et les derniers ajouts liés au Ray Tracing ne vous intéressent pas, visez donc une RTX 3080 au moins pour être tranquille sans trop faire de concessions.

Sinon, si vous avez sous la main une PS5 ou une Xbox Series, c’est parfait. Alan Wake 2 tourne comme un charme, dispose de plusieurs modes graphiques et il est superbe également. Moins fin et détaillé que sur PC et sans les effets post-traitement pour venir le sublimer, mais on est sur un jeu très beau, fluide comme il faut et hyper agréable. Comme si le spectacle visuel ne suffisait pas, Alan Wake 2 est aussi une leçon de sound design. C'est fin, travaillé et incroyable immersif. L'OST n'est pas en reste avec des morceaux particulièrement prenants qui entrecoupent chaque chapitre du jeu et des thèmes qui nous embarquent presque instantanément dans leur univers. Un délice pour les oreilles.